Grâce à son architecture simple et dépourvue de pignons, de cassettes, de courroies, de chaînes et de dérailleurs, le pédalier s’intègre à n’importe quelle géométrie de vélos, du modèle électrique urbain classique au modèle cargo, en passant par toutes les nouvelles formes de véhicules intermédiaires. Il est plus fiable, sa durée de vie est plus longue et il exige très peu d’entretien, donc « plus de risque de déraillage ni de graisse sur les mains »,  ajoute Cixi.

Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 15 kilowattheures, rechargée à l’usage par un système de freinage régénératif. L’autonomie de 160 km en fait plutôt un véhicule urbain, pratique au quotidien en toutes saisons. “Notre ambition : transformer les transports passifs existants qui usent la santé de leurs conducteurs en trajets actifs plus sains”, communique Cixi sur son site.

Un petit coffre est disponible pour le sac de voyage, les courses… ou un passager. Les utilisateurs abonnés à un Vigoz bénéficieront d’une application mobile gratuite leur permettant de gérer efficacement leur véhicule actif. Verrouillage et déverrouillage du véhicule, géolocalisation, informations de maintenance et de sécurité, accès à l’assistance du constructeur, statistiques de conduite et d’activité physique font partie des fonctionnalités mises à disposition des pilotes. Avec les fonctions connectées, il est même possible de créer des clés digitales à partager avec ses proches ou toute autre personne pour pouvoir accéder au véhicule pendant une période définie, via un smartphone. En cours d’homologation, le Vigoz, qui a déjà subi 300 crashs tests d’après le constructeur, offrirait une meilleure visibilité aux automobilistes qu’une voiture classique grâce à son nez presque inexistant. Pour autant, le véhicule dispose d’un châssis et d’organes de sécurité garantissant à son pilote un cockpit sécurisé aux standards de l’automobile.