UNE INTERMODALITÉ
DU TRANSPORT
DE PERSONNES
ET DE BIENS
PROFITABLE
À TOUS
L’objectif déclaré de l’Union européenne est de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports, qui représentent actuellement 25 % du total en Europe : réduction de 55 % d’ici à 2030, de 90 % d’ici à 2050.
L’intermodalité, qui consiste à combiner plusieurs modes ou formes de transport, est un élément clé de la réduction des émissions de carbone souhaité par l’UE. Elle doit favoriser la connectivité le long de corridors stratégiques, encourager le transfert modal de la route vers le rail et promouvoir les voies navigables. Le système de transport de passagers n’est pas en reste, avec des investissements publics dans les infrastructures, les nouvelles technologies
numériques et les liaisons intermodales pour la mobilité urbaine.
Défis et opportunités
LES PERSONNES
Dans les zones urbaines et interurbaines, l’intermodalité a gagné en importance ces dernières années. Les voyageurs peuvent désormais combiner plusieurs modes de transport pour un même trajet (conventionnels, en commun ou doux), mais l’usage de la voiture reste prédominant et semble presque indiscutable pour certains usages.
LES MARCHANDISES
L’UE s’est fixée pour objectif de réduire de 90 % les émissions de CO2 des poids lourds d’ici à 2040, un projet ambitieux mais dépassé, voire contre-productif, au regard d’un réseau européen d’infrastructures qui n’est pas encore adapté au transport intermodal. Les trains et les barges ne sont pas en mesure de concurrencer les camions et les poids lourds en termes de coût, de vitesse et de flexibilité. Les efforts visant à restreindre le fret routier n’ont pas suffi à lever les obstacles réglementaires et infrastructurels qui pénalisent les autres formes de transport.
EN PRATIQUE
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