Aujourd’hui, 3,4 milliards de personnes vivent en zones rurales, soit plus de 40 % de la population. Malgré les écarts entre les pays, l’Asie et l’Afrique en tête, le défi que pose l’accessibilité de la mobilité pour tous est énorme.

Nombreux sont ceux qui pointent du doigt une dynamique à deux vitesses, alors que nous développons et déployons de nouvelles solutions de mobilité. D’un côté, les zones densément peuplées et connectées bénéficient du progrès technique et abandonnent progressivement les véhicules individuels en faveur de formes partagées de transport, plus respectueuses de l’environnement et plus économiques pour les utilisateurs. De l’autre, les habitants des zones rurales et des petites villes semblent parfois condamnés à ne pouvoir compter que sur la voiture pour se déplacer.

Tandis que des initiatives voient le jour dans certaines régions, les alternatives à la voiture dans les zones rurales restent insuffisantes, voire inexistantes.

Cette réalité peut générer pour les habitants un sentiment d’injustice et leur donner l’impression d’être oubliés. En réalité, la mobilité dans les régions moins densément peuplées est un levier puissant pour que les autorités locales puissent dynamiser les zones environnantes. Elle est essentielle pour le développement économique, l’inclusion sociale, l’accès à l’emploi et le pouvoir d’achat.

Il est donc urgent de pouvoir offrir de nouvelles formes de mobilité aux habitants des zones rurales et périurbaines. Nous devons également étendre et améliorer les solutions déjà en place, et nous assurer qu’elles sont viables sur le plan financier.