De nombreux micro-véhicules électriques arrivent sur le marché et pourraient bientôt trouver leur place entre les voitures, de plus en plus grandes, et la micromobilité.

L’introduction de quadricycles électriques en Europe (suivant l’exemple des voitures KEI au Japon) semble être une intéressante occasion de soutenir la transition vers des formes de transport plus durables.

L’analyse des défis associés à ces véhicules et leur promotion dans le cadre de la transition vers une mobilité plus durable s’inscrivent pleinement dans les objectifs du Pacte vert de l’Union européenne.

Les quadricycles lourds à moteur électrique sont petits, peu coûteux, très économes en batterie et ne requièrent qu’un permis de conduire pour véhicules légers. D’où leur popularité. Principalement destinés à un usage urbain, ils se révèlent toutefois utiles dans les zones où les transports publics sont rares, voire inexistants.

Cependant, contrairement aux « vraies voitures », les quadricycles lourds ne sont régis par aucune règle de sécurité et ils ne peuvent transporter qu’un conducteur et un passager en raison de la réglementation relative au poids des véhicules. D’autre part, les BEV « ordinaires » (homologués « M1 ») deviennent de plus en plus lourds et de plus en plus chers, en partie à cause des réglementations en matière de sécurité (GSR2) et en matière de prototypes (EuroNCAP).

Comment répondre au besoin de petites voitures légères à quatre passagers, alimentées par une batterie et à un prix raisonnable ? Qu’en est-il de la sécurité à bord, récemment sujette à mauvaise presse ?

La grande question est donc de savoir quels sont les leviers d’action pour garantir le plus haut niveau de protection possible aux conducteurs de ces véhicules, généralement conçus pour offrir une alternative plus légère et plus compacte aux voitures traditionnelles.