L’Union européenne cherche à réduire les émissions des véhicules de 55 % d’ici la fin de la décennie, c’est pourquoi plusieurs pays membres proposent des incitations fiscales et financières pour encourager l’achat de voitures à faibles émissions, rendant ainsi la mobilité plus accessible à tous. La France, par exemple, a récemment introduit un mécanisme de « leasing social » pour faciliter l’accès aux voitures électriques, en particulier pour les ménages à faibles revenus. 

Movin’On reconnaît le bien-fondé des voitures particulières pour les citadins qui souhaitent bénéficier d’une liberté totale en matière de mobilité. Leur offrir une alternative, au-delà des incitations à l’achat de voitures électriques, consistant en une expérience de mobilité totale en tant que service, serait un moyen d’encourager un changement d’usage.

Parce qu’il ne suffira pas d’encourager l’achat de véhicules électriques pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050, Movin’On et ses partenaires se proposent d’étudier le potentiel d’une évolution fondée sur les logiciels pour répondre aux besoins d’une mobilité plus inclusive.

L’essor d’entreprises telles que Tesla témoigne du fait qu’aujourd’hui, le cœur d’un véhicule peut être le logiciel lui-même plutôt qu’un assemblage de matériel spécialisé. Les équipementiers, les fournisseurs et les opérateurs de mobilité investissent dans le domaine de la mobilité en tant que service, des systèmes de mobilité et des services de mobilité partagée ; les logiciels sont donc désormais omniprésents dans notre environnement de mobilité.